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Réduire les émissions de carbone a un impact bénéfique sur le climat, tandis que procrastiner sur les actions climatiques nuit gravement à l'humanité. Il est crucial d'agir dès maintenant pour combattre le changement climatique. Comment un investisseur peut-il contribuer à cette lutte ? En achetant des quotas carbone dans le cadre de l'EU ETS (Système d'Échange de Quotas d'Émission de l'Union Européenne).
Retarder les émissions de carbone a un effet positif sur le climat, tandis que repousser l’action climatique dans le temps nuit gravement à l’humanité. Il est urgent d’agir dès maintenant pour lutter contre le changement climatique. Comment un investisseur peut-il contribuer à cette cause ? En achetant des EUA (quotas carbone du SEQE-UE ou EU ETS).
Les émissions de CO₂ sont responsables du réchauffement climatique en “emprisonnant la chaleur” dans l'atmosphère ce qui perturbe les écosystèmes. Une fois dans l’atmosphère, le CO₂ y reste pendant des siècles, amplifiant le changement climatique et rendant difficile l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris (limiter le réchauffement à moins de 2°C). Les modèles climatiques montrent que le manque d’action pourrait entraîner une hausse des températures allant jusqu’à 5°C, avec des conséquences graves pour la santé humaine et les conditions de vie à l’échelle mondiale.
Acheter et détenir des quotas carbone permet de retarder les émissions de CO₂. Pendant cette période, le “budget carbone total” à l’échelle européenne est réduit, ce qui contribue à limiter les émissions. En revendant vos quotas, vous les réintégrez dans le “cap” des émissions européennes, en ayant repoussé dans le temps la possibilité effective d'émettre ces émissions. Ce retardement des émissions a un effet positif sur le climat en freinant le réchauffement climatique.
Les émissions de CO₂ sont une cause majeure du réchauffement climatique. Lorsqu’il est libéré dans l’atmosphère, le CO₂ “emprisonne la chaleur” dans l'atmosphère, ce qui augmente les températures à l'échelle globale et perturbe les écosystèmes. Ces émissions ont des effets irréversibles, car le CO₂ peut rester dans l’atmosphère pendant des centaines, voire des milliers d’années, continuant à aggraver le changement climatique au fil du temps. Retarder les efforts de réduction des émissions empire la situation et rend la réalisation des objectifs climatiques de l’humanité de plus en plus difficile.
Par exemple, les recherches du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) mettent en évidence l'irréversibilité des émissions de CO₂. Leur dernier rapport d'évaluation révèle que, même si nous arrêtions immédiatement toutes les émissions, les effets des émissions passées continueraient d’influencer le climat pendant des siècles.
Retarder les réductions des émissions a des implications profondes pour les objectifs climatiques mondiaux. Attendre jusqu'à la dernière minute pour réduire les émissions rendra extrêmement difficile, voire impossible, d'atteindre l'objectif de limiter le réchauffement climatique à bien moins de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels, comme le prévoit l'Accord de Paris. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) indique qu'il existe une probabilité de 80 % que la température annuelle moyenne mondiale dépasse temporairement 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels au moins une fois durant les cinq prochaines années.
Des chercheurs en climatologie de l'Imperial College de Londres ont révélé que retarder le pic des émissions mondiales de 10 ans pourrait engendrer une augmentation supplémentaire de la température d'environ 0,5°C d'ici 2100. Ce report aggrave non seulement les impacts climatiques mais réduit aussi le temps disponible pour mettre en place des stratégies d’atténuation efficaces.
Le lien entre le retard des réductions d’émissions et l’augmentation de la température mondiale est largement documenté dans la littérature scientifique. Tant que les émissions persistent, la température mondiale continue de monter, ce qui conduit à des événements climatiques de plus en plus fréquents et graves, comme des vagues de chaleur, des tempêtes extrêmes et une montée du niveau de la mer.
Les projections climatiques les plus récentes soulignent l'importance des réductions rapides des émissions pour maintenir la stabilité des températures mondiales. Le Centre UCAR pour l’éducation climatique avertit que, si les émissions de CO2 restent élevées, les températures mondiales pourraient grimper jusqu’à 5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Une telle élévation des températures engendrerait de graves risques pour la santé humaine et pourrait rendre de nombreuses régions de la Terre inhabitables.
Malgré les difficultés engendrées par le report des réductions d’émissions dans le temps, il est toujours possible d’atténuer ces effets et de renforcer l’action climatique. Les décideurs politiques et les acteurs économiques peuvent prioriser les investissements dans les sources d’énergie renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique, et les initiatives en faveur du transport durable. En encourageant l'innovation et en adoptant des technologies propres, les pays peuvent diminuer leur dépendance aux combustibles fossiles et réduire leurs émissions de façon efficace.
En achetant des quotas carbone spot, un investisseur diminue le budget carbone global disponible, ce qui conduit à une réduction immédiate des émissions de carbone par les industries. Lorsque ces quotas sont ensuite revendus, cela permet à nouveau d'émettre les émissions correspondantes. Néanmoins, le simple fait de retarder ces émissions a un impact positif sur le climat, comme l’ont montré les facteurs scientifiques mentionnés ci-dessus.
Retarder les émissions peut encourager les industries à investir dans des technologies plus écologiques. Les marchés du carbone et les investisseurs jouent un rôle important en exerçant une pression sur les entreprises pour qu'elles réduisent leur empreinte carbone. Bien que les industries puissent encore émettre du carbone à l’avenir, le passage à des pratiques moins polluantes peut avoir un impact significatif pour maintenir les températures mondiales dans des limites sûres.
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